The Crown Saison 5 :
Au début de la saison 5 de The Crown, avant même que nous ne soyons présentés à la nouvelle gamme d'acteurs britanniques de haut niveau jouant la famille royale cette fois-ci, nous sommes ramenés jusqu'en 1954, avec la reine Elizabeth de Claire Foy. II lancement du Royal Yacht Britannia. "J'espère que ce tout nouveau navire se révélera fiable et constant, et capable de résister à n'importe quelle tempête", dit-elle. Avance rapide jusqu'à quatre décennies plus tard, et nous rencontrons la reine d'Imelda Staunton qui s'inquiète de son corps vieillissant, s'éloigne de plus en plus du prince Philip et dans un état de confusion abjecte face aux mariages ratés de ses enfants. Lorsqu'il est suggéré que la Britannia désormais minable et obsolète soit mise hors service, la reine plaide avec force pour qu'elle retrouve un nouveau souffle, allant même jusqu'à demander au gouvernement de payer pour sa rénovation. Au fur et à mesure des métaphores, c'est à peu près aussi subtil qu'une brique à travers une fenêtre.
Ce n'est en aucun cas la dernière métaphore maladroite de la cinquième saison quelque peu inégale de la série, mais vous devez avoir une certaine sympathie pour le créateur de la série, Peter Morgan. En regardant en arrière la période couverte par la saison – environ 1992 à 1997, l'un des moments les plus fracturés de l'histoire des Windsors – il n'est pas difficile de voir pourquoi le rubanage de ces différents brins narratifs pourrait finir un peu décousu. Nous regardons "l'annus horribilis" de la reine, lorsque trois de ses enfants ont demandé le divorce en l'espace de 12 mois et qu'un incendie a détruit des pans entiers du château de Windsor. Nous voyons Charles rencontrer le Premier ministre de l'époque, John Major, et insinuer qu'il est peut-être temps pour la reine d'abdiquer et d'être remplacée par son fils plus tourné vers l'avenir. Et nous voyons, bien sûr, l'animosité tumultueuse entre Diana et Charles - la tristement célèbre "Guerre des Pays de Galles" - culminant dans l'interview explosive de Panorama qu'elle a donnée au journaliste maintenant en disgrâce Martin Bashir, qui a finalement conduit la reine à accorder au couple autorisation de divorcer. Bien que Morgan exagère peut-être légèrement à quel point les circonstances étaient désastreuses, le rythme de la saison n'est vraiment aussi erratique et dysfonctionnel que la famille royale elle-même.